Aller, une 2 ème fois ça fait pas de mal...
Et parce que j'aime beaucoup cet article, je me permets de le mettre une 2 ème fois.
Titre de plus en plus nul. Parce que, qui ne m'a jamais dit tais-toi ? Personne, apparament. C'est quand même marrant, je trouve toujours quelque chose à dire. Même si je ne l'ai jamais dit. Parce que ça va dans les deux sens, je ne pourrai jamais dire ce que j'écris, et jamais écrire tous ce que je dis. Vous imaginez la chose, que toutes les phrases qui sont dans ce blog, vont être dites comme ça ? Par moi ? Mais on m'aurait déjà virer, tellement que je parle, moi. Oui, je parle. Mais, quand j'écris, je parle à travers les mots, mais d'une façon differente que comme si je parlais. J'éspère que tout le monde me suit. Donc, ça me parait ridicule de dire tout ce que je peux écrire...Mais, quand on a plus rien à dire, on pioche dans les archives, pis on trouve un truc à dire. Tiens, je vois que en cliquant sur écrire un article, je me laisse totalement aller, je réfléchis pas d'avance sur ce que je pourrais écrire, ça vient tout seul. J'aurais jamais imaginer que je parlerais de ma sale habitude de parler, parler. Ce soir, entre Navarro et mon cahier de dessin, je me suis dit : Et si j'allais écrire ?
Pis j'écris. J'écris tout ce qu'il pourrait me passer par la tête. J'écris des choses, qui me font bien marrer quand je relis. Et, peut-être que je vais écrire un immense article, ou alors un petit rikiki, mais c'est mal parti pour. J'improvise, c'est mieux, et ça permet de se lâcher un peu plus, que de raconter sa vie. Je pourrais vous dire, que je suis allée à la piscine aujourd'hui, que j'ai mal à la tête, mais non. Je n'écris pas ce qu'écrit une fille de 12 ans en général. Elles, elles écrivent leur Super Journée, et moi j'écris d'une manière bien à moi. On me dit souvent que je n'ai pas la même façon de penser que les autres filles de ma catégories d'âge. On dit même que j'ai la réflexion approfondie. Mais c'est pas moi qui l'ai dit. On dit que j'écris avec un grand sens de la réalité, avec une pointe d'humour, et que je n'écris pas pour écrire, mais pour lâcher tout ce que je pouvais dire dans la journée (mais ça c'est moi qu'il l'ai dit). Mais trop souvent, on me dit de me taire, alors je me tait, et je me confie ailleurs, surtout quand se sont les amies qui passent un mauvais quart-d'heure, à m'entendre piailler tout ce que je n'ai pas pu dire dans la journée. Ceux qui me disent tais-toi, ils ne savent pas que ça ferment une barrière entre eux et moi. C'est très important pour moi de parler, ça me prouve que j'existe, parce que je me sens un peu oublier parfois. Mais, c'est que les gens avec une réflexion assez simple, y se doutent pas de cette barrière, la seule chose qu'ils remarquent, c'est que j'ai la bouche fermée, et l'envie d'ajouter quelque chose d'autre. C'est dommage.
J'ai l'impression que je me répète, que je dis toujours les même choses, juste pour remplir les lignes, mais c'est pas vrai, je voudrais juste écrire. Pis merde à celui qui n'aime pas ce genre de chose, qu'il aille voir ailleurs, si c'est pas bien pour lui, ici. C'est son problème, pas le mien.
En parlant de problèmes, on me dit souvent que je m'occupe trop des autres, et que je ne peux pas m'empêcher de me mêler de leurs affaires. C'est dans ma nature.
J'y réfléchirai pour mon prochain article !
Par Ciel-Bleu | Avant | Jeudi 1 Septembre 2005, 12:30 | Après | Journal | aucun commentaire