Changement d'humeur total. Entre une note de mirdouille et des problèmes de "camaraderies", je savais pas encore comment j'allais exprimer ma peine de vivre. Pourtant je ris, pourtant je suis à l'aise avec tout le monde. Mais on me prend pas assez au sérieux. J'ai toujours dit qu'il ne fallait surtout pas me prendre au sérieux, mais à ce point, quand même ! Résumons.

Je suis avec tout le monde. Avec certaines que je ne connais pas encore très bien, et aussi des garçons. Imaginez-vous ayant un gros problème, et vous pouvez pas vous retenir de le dire. Elle le dirait à quelqu'un qui rit tout le temps, qui a le chic pour se payer la honte ? Hein ?

Y en marre. On me prend pour celle que je suis pas vraiment. Mais c'est vrai que j'aime bien rire, faire la blonde, mais y a des jours sans. Alors on me demande si je suis malade. Ou si j'ai pas de la fièvre. Y en a qui m'aiment, y en a qui m'aiment pas. C'est normal. Je peux causer avec toutpleintoutplein de monde. Mais je me rends compte, que je suis en train d'écrire pour lâcher virtuellement toutes les larmes que j'ai retenu, avant. Que je veux rien dire en écrivant, parce que j'écris pour lâcher, j'écris pas forcément sur le web pour que tout le monde lisent ça. Je pète un câble, j'ai plus confiance en moi. Maintenant, quand je croise des personnes dans les couloirs, c'est comme si je me cachais pour pas qu'on se foute de moi...

...parce que, une personne qui a réellement de la force, la cache le plus souvent.

Je suis donc si faible que ça ?