J'y croyais trop. Je le gardais pour moi, et les autres me prennaient en pitié. C'est ce que je voulais. Mais, à nouveau, le rêve s'est envolé. Je me sentais bien, ces jours-ci, mais juste une phrase et tout, pof, se brise. Juste à cause d'un stupide pari.

Mais comment je pouvais croire qu'un gaillard comme lui pouvais s'interresser à moi ? En fait, dans le fond, j'avais deux parties : la partie qui y croyait, et la partie qui y croyait pas. Avec le peu que j'ai vécu avec lui, c'est-à-dire les p'tites discussions et p'tites rigolades, j'y croyais vraiment...mais bon. Maintenant, je retourne sur terre...

Demain, j'ai la natation. Avec lui. Mais j'ai toujours ce côté sombre en moi qui, à chaque fois que je le regarde, me fait penser à il y a quelques mois.

Je détèste me souvenir de ça. Alors j'en parle pas...

PS : On dit que l'espoir fait vivre, mais faut-il encore qu'il vive...